G. Pons est viticulteur en Dordogne dans le domaine Pons, avec 13ha de vigne avec 2,5 UTH essentiellement en rouge. Il est passé en Bio en 2010, et fais toute sa vente en bouteille, sur place et dans divers salons. Les vignes sont larges chez lui, entre 2,40 et 2,80m, avec très peu de dévers, et une bonne partie des terres en bord de rivières sur des alluvions.
Lors de son passage en Bio, Gilles s’est posé la question de l’entretien du cavaillon, et a jugé que le matériel adapté était trop cher. De plus, la plupart du matériel disponible dans le commerce manque de flexibilité dans l’attache au tracteur, et Gilles préfère limiter le nombre de ses tracteurs. Il a donc fait le choix de l’autoconstruction pour son épampreuse. L’autoconstruction dans cette machine concerne uniquement le cadre et sa fixation. Les brosses « multi-cleanse » de chez Clemens ont été achetées, et le cadre a été conçu de manière à être plus léger que ce qu’on trouve dans le commerce, et réglable aussi bien en hauteur qu’en largeur. L’attache sur le côté s’enclenche sur un mât qui est installé sur le tracteur. Le mât a été pensé par Gilles, mais il a préféré déléguer sa fabrication, pour mieux s’assurer de la solidité et éviter que l’adaptation n’affecte trop le tracteur. Sa position à côté de la cabine est faite de manière à avoir une visibilité maximale sur le travail réalisé, et permet de combiner éventuellement les passages avec un autre outil à l'arrière. L’installation de l’outil se fait avec un chariot élévateur, pour aller emmancher la machine sur le mat. Un piston installé entre le point A et le point B (voir photo ci après) permet le réglage en hauteur de l’outil de manière hydraulique. Cout
- Brosse + flexible 3000€
- ferraille 150€
Gilles pense que son cadre est plus fragile que ceux du commerce, mais il n’a eu aucun problème pour le moment. Et ce cadre lui permet de monter son épampreuse sur le même tracteur que celui servant pour les traitements, et le montage/démontage est rapide et efficace ! Il envisage également d’installer des têtes de tonte intercep sur ce cadre, affaire à suivre...
Ces travaux de recensement bénéficient du soutien financier de l’Europe et du Réseau Rural National, par le biais de la Mobilisation Collective pour le Développement Rural coordonnée par l’Atelier Paysan sur "L’innovation par les Usages, un moteur pour l’agroécologie et les dynamiques rurales" (2015-2018), dont la FNCUMA, la FADEAR, l’InterAFOCG, AgroParisTech et le CIRAD sont partenaires.