Bâti en grume : écurie, séchage en grange et stockage

jonas
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Bâti en grume : écurie, séchage en grange et stockage

Message par jonas »

Les attelages du Monthioux
Eric s’est installé en 2012 sur la ferme dont la principale activité est la prestation en traction animal. Après s’être formé dans ce corps de métier agricole au travers d’une formation cochet chez Jean-Louis Cannelle, Éric a dû créer le bâtiment qui abrite aujourd’hui la douzaine de chevaux comtois, l’atelier de bricolage et de maréchal Ferrand, le stockage du matériel et le séchage en vrac du foin pour l’hiver. Le bâtiment, autoconstruction entièrement par le binôme : Eric et son frère Jean-Claude, avec des coups de main de toutes leur famille, a été fait à partir de grumes de bois débardés par leurs chevaux, taillées à la tronçonneuse et levées à l’aide d’une grue louée pour l’occasion.

Eric et Jean-Claude sont bien bricoleurs (Éric était électricien de métier) et leur réalisation commune fait maintenant ses preuves dans l’intelligence de l’agencement des espaces, le bien-être animal et l’ergonomie de l’usage de ce bâtiment. Voici une petite description des lieux.
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Vue principale-01 - Copie.jpg (1.07 Mio) Consulté 10476 fois

• Historique :

o Contexte : Éric crée une EARL « les attelages de Monthioux » en 2012, Éric ayant la qualité de gérant, Jean-Claude étant employé de la ferme.
o Nature de la production et surfaces : La ferme fait essentiellement de la prestation de service. En effet, la ferme propose des prestations en traction animal, à l’aide des 12 chevaux comtois et des outils de travail du sol et de débardage. Pour faire vivre les animaux, la ferme a environ 19ha de pâture, fait son foin tout en traction animal, et le fait sécher en grange dans le bâtiment autoconstruit présenté ci-dessous. De manière ponctuelle, le binôme sort des bois des forêts alentour pour le bois de chauffage ou le bois d’œuvre (construction notamment).
o Activités de la ferme : Leur activité principale réside dans les vignes bio du Mâconnais et de Bourgogne, essentiellement pour le buttage et le surbuttage des cèpes. Leur prestation de service est très appréciée dans les vignobles en pente, dans les vignes dont l’inter-rang ne permet pas de passer au tracteur, ou tout simplement pour chez les vignerons qui accordent beaucoup de soin à leur vigne.
Par ailleurs, Éric et Jean-Claude proposent aussi leur service pour du débardage.

o Besoin initial : L’installation de la ferme a immédiatement induit le besoin de l’autoconstruction du bâtiment.
o Clef de détermination : Le plus d’autoconstruction possible, le plus de matériaux locaux (si possible auto-produit), le séchage en grange pour le foin afin d’offrir une qualité alimentaire aux chevaux, et l’agencement intelligent des espaces.
o Bâtiment existant : il y avait sur place un bâtiment qui n’avait pas fière allure. Il a été rasé avant la construction du nouveau.
o Conception : La conception globale du bâtiment a été faite par les deux collaborateurs. En revanche, la charpente en grume de bois a été dessinée par un ami charpentier. Le permis de construire a été déposé et dessiné par Éric : donc pas de passage auprès d’un architecte.
o Inauguration : lors de mon passage sur la ferme, le bâtiment venait tout juste d’être fini, en 2017
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ILLUSTRATION TECHNIQUE-01 - Copie.jpg (987.97 Kio) Consulté 10476 fois
• Construction : neuve
o Superficie totale : la structure est constituée de 5 fermes espacées de 5m (soit 20m de logeur), sur 8m de largeur. La dépassée de toiture recouvre 3m de plus dans la longueur. Le bâtiment couvre donc environ 220m² au RDC (en comptant la dépassée de toiture), et 160m² au R+1.
o Choix constructifs :
− Structure : la charpente est faite en bois rond, assemblée de divers façons
• Tenon mortaise chevillé pour les assemblages principaux
• Embrèvement pour les jambes de forces
• Moise boulonnée pour les poutres qui supportent le solivage
• Solives en bois rond, délignée sur une face (pour le plancher) sont clouées
• Litelage vissé, bardage bois cloué
− Couverture : bac acier
− Soubassements : béton banché
− Sol : partie écurie en terre battue et partie stockage et ateliers en dalle
− Isolation : un box de stockage est fait dans une travée au RDC. Cette partie est entièrement fermée et isolée en laine de bois.

o Particularités :
− Réemploi & récupération : Toutes les menuiseries ont été récupérées, et beaucoup de matériaux ont été glanés à droite à gauche.
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AXO - Copie.jpg (2.38 Mio) Consulté 10476 fois
• Autoconstruction : totale
o Accompagnement d’un professionnel : seulement un coup de main de l’ami charpentier
o Equipement : pour le levage et la manutention des bois, la ferme s’est équipée d’une grue en location.
o Béton : Toutes les parties béton ont été faites à la bétonnière (fondations, dalle et soubassement)


• Usage :
o Organes internes :
− Box / écurie RDC : 40m² donnant d’un coté sur la mangeoire, de l’autre sur l’aire extérieure
− Sellerie / bourrellerie RDC : espace fermé dédié au stockage des selles et du matériel en cuir : 20m²
− Atelier RDC : 40m² surplombé d’une petite mezzanine de stockage (15m²)
− Stockage RDC : 40m² d’espace cloisonné et isolé
− Rangement de matériel R+1 : 80m²
− Séchage en vrac R+1 : 80m²

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écurie-01 - Copie.jpg (1.44 Mio) Consulté 10476 fois
o Ergonomie :
− Séchage en grange et mangeoires directes sur l’écurie. Le séchage / stockage du foin se fait à l’étage. Le foin sorti du champ est alors monté par un élévateur extérieur puis séché au R+1. La capacité de stockage du foin est relativement grande étant donné la hauteur sous toiture. Une trappe est réservée au milieu du séchage permettant d’alimenter les chevaux au RDC directement dans la mangeoire.
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Stockage du foin - Copie.jpg (2.77 Mio) Consulté 10476 fois
Depuis, un nouveau bâtiment (plus petit), avec la même méthode constructive, a vu le jour cet hiver pour le stockage du matériel !!
ALLER PLUS LOIN...
-Articleparlant des activités de la ferme dans les vignes
-Une autoconstruction parlant du séchage en grange.
-Les autres autoconstructions en grume de bois, taillée à la tronçonneuse :
+grume et pierre sèches
+ferme des pierres gardées
+Grande surface de bâti d'élevage en grume
-Un récit de formation sur la construction en grume taillée à la tronçonneuse
Ces travaux de recensement bénéficient du soutien financier de l’Europe et du Réseau Rural National, par le biais de la Mobilisation Collective pour le Développement Rural coordonnée par l’Atelier Paysan sur "L’innovation par les Usages, un moteur pour l’agroécologie et les dynamiques rurales" (2015-2018), dont la FNCUMA, la FADEAR, l’InterAFOCG, AgroParisTech et le CIRAD sont partenaires.

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EdwigeF
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Inscription : 13 février 2020, 11:52

Re: Bâti en grume : écurie, séchage en grange et stockage

Message par EdwigeF »

Très intéressant comme bâti !

Je suis particulièrement intéressée par la zone de stockage du foin en vrac. Où trouver un tel élévateur à foin ? ou est-ce également autoconstruit et si oui comment ?

Je souhaiterais installer un système similaire pour remonter du foin soit en vrac soit en petites bottes sur la plateforme d'un bâtiment existant en dur.
Grenier à foin à environ 3 m de hauteur
Grenier à foin à environ 3 m de hauteur
stockage foin batiment.jpg (169.44 Kio) Consulté 9571 fois
L'espace de stockage sous toiture est de plus de 320 m2 et de hauteur minimale de 4m.
Niveau accès on a une porte en facade (à environ 3 m de haut) comme montré en rouge sur la photo ci joint :
accès en facade
accès en facade
porte accès facade - etage.jpg (116.01 Kio) Consulté 9571 fois
Merci d'avance pour vos réponses et vos idées

Cordialement
Edwige

Jérôme B
Messages : 12
Inscription : 19 février 2018, 11:01

Re: Bâti en grume : écurie, séchage en grange et stockage

Message par Jérôme B »

Bonjour,

On en trouve un peu partout des monte-bottes, mais souvent sous les ronces! Facile à trouver sur le bon coin, parfois sous l'appellation "sauterelle".

Pour le foin en vrac, en attendant d'investir dans une griffe d'occas' (un jour), j'utilise un aéro-engrangeur. ça m'a coûté 50€, j'ai monté dessus le vieux moteur Bernard de mon banc de scie et c'est parti!
Malheureusement j'ai pas de photos et je ne sais pas les mettre sur le forum en plus.
C'est un gros ventilateur dans lequel on jette le foin en vrac et qui le pousse dans des gros tuyaux (diametre 50 cm) pour le mettre en tas.
Inconvénient: il faut 1h pour décharger une autochargeuse de 35m3.

Après , il faut penser à comment reprendre le foin, moi je le reprends normalement avec la pince du surélevateur du tracteur, mais maintenant qu'il est en réparation, il faut escalader le tas pour le décompacter à la fourche, le jeter en vas et le reprendre à nouveau.

De toute façon il n'y a pas de solutions clé en main, mais c'est vrai que vous avez un bâtiment qui à un gros potentiel mais aussi ses inconvénients, ça vaut le coût de bien prendre son temps pour réfléchir et essayer des trucs.

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Vincent Bratzlawsky
Messages : 47
Inscription : 28 novembre 2012, 11:37

Re: Bâti en grume : écurie, séchage en grange et stockage

Message par Vincent Bratzlawsky »

Bonjour,
Pardon, ma question est peut-être un peu bête, je ne m'y connais pas trop en fenaison.
Est-ce que le foin est un peu séché dans le champ, fané? avant d'être monté dans la grange?
Si, non, y a - t il un système de séchage du foin?
Merci pour la réponse.
Vincent

EdwigeF
Messages : 3
Inscription : 13 février 2020, 11:52

Re: Bâti en grume : écurie, séchage en grange et stockage

Message par EdwigeF »

Bonjour et d'abord grand merci pour votre réponse et vos idées,

Si vous faites également vos foins en vrac, je me demandais pour quelle type d’élevage et combien de Tonnes de foin ou m3 vous rentrez par an?
Mon projet est en chèvre laitières (40 max car on a un atelier de maraichage en plus ... oui on est fou chèvre et chou ... :D ) avec transfo fromagère.On table sur 190 m3 de foin l'année.
Jérôme B a écrit :
08 avril 2020, 11:16

Pour le foin en vrac, en attendant d'investir dans une griffe d'occas' (un jour), j'utilise un aéro-engrangeur. ça m'a coûté 50€, j'ai monté dessus le vieux moteur Bernard de mon banc de scie et c'est parti!
Malheureusement j'ai pas de photos et je ne sais pas les mettre sur le forum en plus.
C'est un gros ventilateur dans lequel on jette le foin en vrac et qui le pousse dans des gros tuyaux (diametre 50 cm) pour le mettre en tas.
Inconvénient: il faut 1h pour décharger une autochargeuse de 35m3.
Au final je vais peut être vous poser une question bête mais vu que cette année est notre première année avec une autochargeuse et que ce sera pour pailler directement les légumes, je ne me représente pas bien le chantier foin:
- Vous coupez, fanez, andainez et au bout de 48h vous chargez à l'autochargeuse ?
- une fois ramené au stockage vous videz la remorque au sol/ dans une trémie / ou vous aspirez le foin à l'aéro-engrangeur direct dans l'autochargeuse ?
- Vos cellules sont-elles activement ventilées ou finalement vous rentrez votre foin en sec et n'avez pas de système de ventilateur?

Sinon votre engrangeur est de quel marque car on regardait Alstom et Gustin ont une trémie orienté vers le haut alors que AEBI a une trémie orienté sur le côté
Jérôme B a écrit :
08 avril 2020, 11:16
Après , il faut penser à comment reprendre le foin, moi je le reprends normalement avec la pince du surélevateur du tracteur, mais maintenant qu'il est en réparation, il faut escalader le tas pour le décompacter à la fourche, le jeter en vas et le reprendre à nouveau.
Alors oui tout à fait d'accord! En relisant votre phrase je pense que vous n'avez pas de cellule et que cela n'est pas au grenier, ça doit faire un sacré beau tas ... :shock:
Vu que je partirais sur des cellules en autoconstruction je me dis qu'il faudra prévoir des portes avec plusieurs section pour n'ouvrir qu'en haut du tas et un système escabeau déplaçable pour pouvoir facilement accéder au foin. Mais oui après il faudra le faire tomber idéalement dans une brouette pour le faire ensuite descendre du grenier et enfin dans les auges. Après la décompaction des grosses bottes c'est tellement chiant aussi sans matos que je me dis que de reprendre le foin 2 fois c'est pas si chiant .
Jérôme B a écrit :
08 avril 2020, 11:16
De toute façon il n'y a pas de solutions clé en main, mais c'est vrai que vous avez un bâtiment qui à un gros potentiel mais aussi ses inconvénients, ça vaut le coût de bien prendre son temps pour réfléchir et essayer des trucs.
A voir effectivement il faudra faire des essais mais dans tous les cas il nous faut du matériel pour remonter le foin au grenier pour pouvoir ensuite faire quelques essais et tout .
Après à 40 chèvres on parle de 50 kg de foin par repas, c'est pas des vaches ... et je me vois pas acheter une fourche même d'occas quand la quantité de foin dans une " fourchée" fait déjà plusieurs repas ... cela me semble démesuré.

En tout cas merci encore pour vos réponses et votre aide car effectivement avec le bon mot on en trouve beaucoup plus facilement des sauterelles d'occas!

Cordialement
Edwige

Jérôme B
Messages : 12
Inscription : 19 février 2018, 11:01

Re: Bâti en grume : écurie, séchage en grange et stockage

Message par Jérôme B »

Bonjour Edwige,

En fait je fait du foin en vrac depuis 2 ans seulement (cette année sera la 3ème). L'année dernière j'ai rentré 6 auto-chargeuse de 35m3, et environ 300 bottes de 150kg. J'utilise surtout l'autochargeuse dans les endroits trop escarpés et pour faire les tours de prés, pour éviter d'avoir à faire des manoeuvres de ouf pour poser mes bottes sans qu'elles dévalent.
J'ai préféré augmenter progressivement le volume de vrac, car je veux être sûr de bien gérer la qualité de mon foin. Et l'an passé c'était pas top, le foin était vraiment trop sec, trop cassant, même en ramassant en fin de journée , à la fraîche. il aurait fallu que je ramasse la nuit, mais si je démarre l'aéro-engrangeur à minuit, les voisins (et ma compagne) vont faire la gueule!

Je suis en train de modifié un andaineur soleil pour le monter ne V en frontal, pour pouvoir andainer et ramasser en un seul passage, ça devrait déjà changer pas mal de chose.

Le vrac est donc ramassé sec et stocké à plat dans un hangar, sur des palettes en guise de caillebotis. Directement au sol ça moisi, tout comme sur les bardage en toles. Les premières auto-chargeuses sont vidées direct en place, les suivantes à coté et reprise à la fourche et jetées dans l'aero-engrageur.
J'ai choisi un modèle type Gustin avec tremis sur le dessus car ce type de ventilo pousse le foijn et ne l'aspire pas. Le foin ne risque pas d'être cassé par les pâles du ventilateur. Je pensais aussi pouvoir charger la tremis avec la pince du tracteur mais ça marcherai pas , ça bourrerai à tout les coup.
Du coup ça prend une heure par remorque mais ça se fait bien.

En revanche, je ne comprends pas trop se que tu veux dire par "décompaction des grosses bottes" . Tu as du foin en grosses bottes carrées? ou se sont les round ballers qui sont trop serrées?
Personnellement je trouve plus chiant de distribuer le vrac que les bottes, ça se tasse sacrément en tas. Mais ça dépend aussi du serrage des bottes. D'ailleurs pour la qualité du foin et de la rumination des animaux, mieux vaut des bottes pas trop compactes.

Mais bon , j'ai des amis qui escalade leur tas de vrac tous les jours pour le distribuer et qui ne s'en plaignent pas. Les parois de la cellules se demontent au fur et à mesure que le tas diminue, et situées le long du couloir d'alimentation. (bastaings empilés).

Les vieilles fermes dans l'est ont souvent des trappes au sol dans le grenier, qui donnent soit directement dans les rateliers soit dans le couloir central,
C'est sacrément pratique! Dans votre cas si la chèvrerie et située sous le stockage, ça peut être une bonne solution.
une cellule à gauche avec le foin de bonne qualité, une à droite avec le foin plus grossier, un couloir au milieu avec une trappe.

Voilà , j'espère avoir répondu aux questions et de manières pas trop confuses!

Salutations paysannes

Jérôme

EdwigeF
Messages : 3
Inscription : 13 février 2020, 11:52

Re: Bâti en grume : écurie, séchage en grange et stockage

Message par EdwigeF »

Bonjour,

Merci pour ces réponses qui nous ont permis de bien avancé dans notre problematique fourrage et d'acquérir notre petite merveille de modernité :lol: ;) :
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Nous avons pu faire quelques essais de montée de foin avec succès, le grenier se remplit ça fait plaisir !
Par contre à terme on voudrait avoir le foin dans des cellules pour pouvoir le sécher en grange donc il va nous falloir un aero engrangeur pour propulser le foin dans les cellules et facilement atteindre le milieu du grenier ou on a la plus belle hauteur sous faitage.
On a une opportunité pas trop chère mais elle ne possède pas de moteur (comme beaucoup de modèle à la base je pense).
D'où ma question comment dimensionner le moteur et la poulie pour une machine qui fonctionne bien ?
Le diamètre des tubages fait 60cm, c'est un type Gustin (marque Fillion Catillon) on a 7 m de tubage a peu près et la poulie du ventilateur fait 11,5 cm de diamètre a priori.

Ça a l'air important selon les notices d'époque mais pas moyen de trouver des abaques indicatives. A priori niveau moteur plutôt 6-8 CV mais après je ne sais pas.

Merci beaucoup pour votre aide encore !

Edwige

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