Souhaitant réaliser ses semis de prairies et de céréales et son travail de préparation du sol en un seul passage, Paul a récupéré un vieux chisel qu’il a élargi à 3,10m, onze dents et transformé en cultivateur. Il a ensuite changé de type de dents et les a retournées afin de pouvoir atteler son nouveau cultivateur à l’avant de son tracteur. Après quelques soudures pour les renforts du cadre ainsi que pour y fixer le système d’attelage d’une vielle charrue, il ne manquait plus qu’à ajouter les roues de jauges, du coup, situées à l’avant du cadre. En effet, en mode poussée, l’outil à tendance à s’enfoncer beaucoup plus dans le sol qu’en mode tirée. Il faut donc pouvoir le maintenir droit. C’est d’ailleurs à cet effet que Paul à ajouté une vis de réglage (type bras de relevage. Cela lui permet de gérer le parallélisme du cadre avec le sol.Paul Chataignon du GAEC du Moulin des Chartreux possède un ferme en polyculture-élevage dans le parc naturel du Pilat. Outre ses 200 chèvres grâce auxquelles il produit du fromage et du lait, sa ferme produit également des porcs, des poules (œufs et viande) et des ruches. Cette grande diversité de productions lui permet de vendre une variété de produits en direct, que ça soit dans sa boutique à la ferme, sur les marchés, ou au magasin de producteurs. Paul possède également une activité de traiteur, ce qui lui permet d’utiliser ses différents produits dans la confection de ses plats.
L’objectif de la ferme est d’être autonome en termes d’alimentation des bêtes. C’est pourquoi il possède 60ha de terres sur lesquelles se trouvent des pâtures et une diversité de céréales (blé, orge, triticale, etc…).
Dans ce contexte de très grande diversité de productions, Paul à fait le choix d’adhérer à une CUMA afin de ne pas devoir investir dans une grande quantité de matériel qui demanderait des investissements importants. C’est également pour cela que Paul bricole et répare dès que possible, selon ses besoins.
Au niveau des dépenses, seuls les tubes carrés et les roues ont été achetées. Le reste a été récupéré sur une vielle charrue.
L’outil étant mutualisé en CUMA, c’est l’assurance de savoir qu’il sera utilisé et rentabilisé rapidement.