MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Lors d'un chantier triangle chez un collègue, ou d'un chantier de prototypage, venez donner un coup de main, d'abord pour vous faire des copain(ne)s et en apprendre plus sur la démarche collective de l'autoconstruction !
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Faut être patient !
Faut 9 mois pour faire un régime mûr. Du temps que le plant sorte de terre, fasse sa fleur (fusée) qui s'ouvre, puis les bananes grossissent.
:?
Malheureusement, n'ayant pas à disposition les produits de traitement adéquats contre l'invasion des fourmis (j'ai mis des rubans-glu autour des régimes mais les fourmis passent d'une feuille à l'autre et accèdent au fleurs qu'elles aspirent et tuent ! Idem pour les abeilles, bourdons ou autre machins asiatiques qui sont attirés par l'odeur et cherchent à pénétrer dans des fleurs - futures bananes - grosses comme des haricots verts fins !! Bien sûr ils ou elles font tomber les fleurs - futures bananes ! - au sol !!).
Des dizaines de fleurs au sol !!!

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Bonjour à toutes & tous !
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Ci-dessus fusée du samedi 18 Septembre
et, ci-dessous le régime en train de grossir (voir photo du 19 Septembre):
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J'ai ouvert la serre 'un peu tard 'aujourd'hui et 45°C à l'intérieur ! (mais c'est arrosé).
(Ce matin 7h30: 12°C !! On dirait que l'hiver arrive à grands pas ! Crocus en fleur début Septembre !)
:mrgreen:

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Bonjour à toutes & tous !

Vues sur les 6 régimes de bananes sous serre doublée
(photos du samedi 25 Septembre 2021)
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Ci-dessus 'le petit dernier' !
Dernière modification par SERRE du SUD le 26 septembre 2021, 11:31, modifié 1 fois.

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Au premier plan le plus vieux régime ratiboisé par les guêpes, frelons, fourmis, etc !

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Les serres néerlandaises s'assombrissent alors que la crise énergétique s'aggrave ; Les craintes d'inflation alimentaire montent en Europe


PAR TYLER DURDEN
SAMEDI 02 OCT 2021 - 08:45


La flambée des prix européens du gaz et de l'électricité s'aggrave de jour en jour, forçant un vaste réseau de serres néerlandaises, le plus grand du continent, à limiter la production ou à devenir complètement noir, selon Bloomberg. Cela pourrait avoir un impact dévastateur sur les approvisionnements alimentaires et faire grimper les prix avant les fêtes de fin d'année.

Les Pays-Bas sont devenus un géant agricole et sont le deuxième exportateur mondial de produits alimentaires en valeur, principalement grâce à ses 25 000 acres de serres qui approvisionnent l'Europe en légumes comme les concombres, les tomates, les poivrons et les fleurs. En 2020, les exportations néerlandaises de produits agricoles produits en serre s'élevaient à 10,7 milliards de dollars, mais cette année pourrait être beaucoup moins élevée, car les prix élevés du natgas et de l'électricité entraînent l'extinction de certaines opérations.

- voir graphique sur site -

Cindy van Rijswick, analyste principale chez Rabobank, a déclaré que l'hyperinflation des prix européens du gaz et de l'électricité a un "impact massif" sur les serres et a contraint certains producteurs à réduire l'éclairage, à terminer la saison de croissance plus tôt ou à planter au printemps lorsque les prix du natgas se calmer.

- voir graphique sur site -

"Ce sont des mesures drastiques qui réduisent la production et le rendement et ont des conséquences économiques majeures pour les entreprises", selon l'association industrielle Glastuinbouw Nederland. "Nous ne pouvons pas exclure si les consommateurs paieront également plus pour leurs légumes, fleurs et plantes."

Un producteur de tomates basé à Maasdijk, appelé Lans, qui produit 80 millions de livres de légumes par an, a déjà réduit sa production. Erwin van der Lans, directeur opérationnel de l'entreprise, a déclaré que les factures d'énergie avaient considérablement augmenté et que la capacité des serres était de 50 à 80 %.

"Finalement, vous produirez moins", a déclaré Lans. "Cela commence maintenant. Notre production est maintenant réduite d'environ 10%, cela peut aller jusqu'à 20%. Finalement, les clients commenceront petit à petit à payer plus."

Une entreprise de fleurs appelée Marcel van der Lugt de Lugt Lisianthus a déclaré que les prix de l'électricité avaient quadruplé et augmenté les coûts de 20 à 25 %. Les fleurs sont exportées vers l'Allemagne, la France et la Russie.

L'Europe a du mal à réagir à la crise énergétique alors que les prix du gaz naturel ont de nouveau grimpé en flèche après que la Russie a réduit ses approvisionnements de manière inattendue. Le continent n'est pas suffisamment approvisionné avant l'hiver, ce qui laisse présager que la crise énergétique va se poursuivre.

Plus important encore, la crise énergétique a jusqu'à présent eu un impact sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire, des usines d'engrais britanniques aux serres néerlandaises, aggrave l'inflation alimentaire, les prix alimentaires mondiaux atteignant déjà des sommets de la décennie. Il y a très peu de choses que les banquiers centraux peuvent faire à part tweeter ou faire des déclarations dans les médias grand public pour calmer tout le monde sur le fait que la flambée de l'inflation n'est rien de plus que « transitoire ».

https://www.zerohedge.com/commodities/d ... unt-europe

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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Message par SERRE du SUD »

Le pétrole dans l´alimentaire - Est-ce que ça se mange ?

dimanche, 10 octobre 2021 20:17

Intéressante question, à laquelle on répondrait sans hésiter de façon affirmative et claire. NON.
Alors oui au premier degré, pas à hésiter pas goûter.
Et pourtant, on va le voir, il ne faut pas aller si vite. Et pour cela on va raisonner avec le pain.
Pour fabriquer du pain il faut de l’eau de la farine et de l’énergie. Et ce qui nous intéresse ce n’est pas l’énergie, même s’il en faut, ni l´eau presque gratuite mais c’est bien la farine.

Oui parce que pour fabriquer de la farine il faut du blé. Et pour fabriquer du blé il faut …. ?

Le graphe qui fait réfléchir :

- voir graphique sur site -

Pour faire du blé, il faut de la terre, des graines, de l’eau … et puis il faut surtout des engrais.
Ci dessus, le prix du principal engrais utilisé dans le monde et le pétrole qu’il faut pour en acheter. L´urea. L´urea explose en cette année 2021. Il fait fois 2.5. Alors pas autant que le gas en Europe certes mais tout de même. Et ce qui nous intéresse. Il est relativement cher en pétrole autour de 8 une déviation standard au-dessus de son prix moyen de puis 1983. Curieusement il anticipe même des prix plus élevés. Difficile à savoir peut être part- on de stock bas d’engrais. Certainement a voire le mouvement. Le ratio est relativement stable et l’on observe une forte corrélation avec le pétrole en particulier dans des phases ascendantes.

A continuation les trois principaux engrais utilisés dans le monde potasse, phosphate et nitrogène le plus habituel.

- voir graphique sur site -

Le coût de l’engrais en 2020, en moyenne aux Etats Unis, 45 USD par acres sur 135 USD pour produire du blé. A cela se rajoute 16 USD et 12 USD respectivement de produits chimiques, qui sans aucun doute sont pour la plupart des dérives du pétrole et d’électricité ou fuel. Pour simplifier autour de la moitié des coûts sont directement de l’énergie de laquelle 90 % certainement du pétrole/gaz.

- voir graphique sur site -

Et on ne pourrait pas manger sans engrais. L’amélioration des rendements agricoles sont en grande partie grâce aux engrais. Bien sûr il y a d autres facteurs. Mais l’engrais est essentiel. La faim tue.

- voir graphique sur site -

Pourquoi l’engrais est à 90% du pétrole ou du gaz ?
Parce qu’il est le fruit de plusieurs réactions qui ont pour point commun d’exiger de l’énergie en forme de gaz ou pétrole.

Il faut pour fabriquer de l´urea en effet de l’ammoniac et pour l’ammoniac on a besoin de nitrogène et d’hydrogène. Pour obtenir du nitrogène il faut de l’air liquide. Et pour l’hydrogène il faut de l’énergie du gaz. Pour l’air liquide il faut aussi beaucoup d’énergie parce qu’ il faut comprimer l’air pour ensuite le distiller.

La production d’ammoniac compte à elle seule pour 1 à 2 pourcent de la consommation mondiale d’énergie et entre 3 et 5 % de celle de gaz. En tout état de cause on peut être très simpliste et dire qu’au final on le N, le O, le H, c’est gratuit, mais O—H2N-NH2 coûte beaucoup d’énergie.

Voilà donc comment le prix du pétrole et du gas influe directement sur le prix des céréales. L’agriculteur se retrouve devant un dilemme à savoir qu’ il doit affronter donc des coûts plus élevés des aujourd’hui en conséquence mais n a pas la certitude de récupérer l’investissement. Les cours forward du blé dans 6 mois ne reflètent pas vraiment le coût du fertilisant. Il a alors 3 possibilités. Planter moins, remplacer ses coûts, planter la même quantité parce qu’il le peut, et tenir parce qu’il fait le pari que les prix seront plus élevés ou qu’il pourra ne pas baisser les siens. Quoiqu’ il en soit cela débouche en principe avec des prix plus élevés sur le blé et donc au final sur le pain si le four en particulier utilise de l’électricité française.

Alors combien plus cher, se trouve-t-on dans un cycle haussier de long terme. Pour cela il faut regarder d’autres variables comme les inventaires. En principe, il n y a pas trop de soucis à se faire. Les inventaires de céréales ne sont pas particulièrement bas dans le monde.

- voir graphique sur site -

Ceci étant il existe des configurations à suivre par exemple comme celle du blé aux EEUU. Comme on peut l’observer sur le graphe suivant les inventaires sont particulièrement bas historiquement et les prévisions de sont pas bonnes.

- voir graphique sur site -

Aussi selon la FAO, les inventaires ont tout de même tendance à diminuer sur les céréales

- voir graphique sur site -

Alors on fera attention au point suivant, la balance des échanges de produits agricoles est très nettement défavorable à l’Asie. On pourra reparler de la crise du porc en Chine qui a créé des tensions très fortes sur le soja.

- voir graphique sur site -

Finalement la question que l’on se pose toujours, qu’est-il possible d’acheter pour profiter de cette analyse. A savoir que la consommation d’aliments ne diminuera pas* , que le rendement dépend en grande partie d’engrais qui eux-mêmes ne sont pratiquement que de l’énergie sous forme de gaz et de pétrole et dont le prix passera directement au consommateur. On pourra regarder avec attention des géants américains comme ADM ou Bunge. Mais aussi Nutrien ou Covetra. L´Ishare Agrisbusiness offre toute une panoplie de noms auxquels s’intéresser. Et il n’est pas particulièrement cher. Dans un retournement de marche ceci étant il serait préférable d’attendre mais le rebond sera certainement plus rapide sur l’agrobusiness.

- voir graphique sur site -

- voir graphique sur site -

En conclusion le pétrole ça se mange pas, enfin il faut éviter, on en trouve vraiment dans pas mal d’aliments de façon direct et la en tant que matière. Je vous invite à vérifier de vous même. Ce n´est pas une plaisanterie. Mais surtout l’on retient qu´ il faut beaucoup d’énergie pour faire grandir les céréales qui alimentent la planète. Le comble étant finalement d en remettre un peu dans le moteur de sa voiture…

*Consommation de blé et mais dans le monde depuis 1994:

- voir graphique sur site -

https://www.objectifeco.com/bourse/mati ... mange.html

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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

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Les prix des engrais atteignent des sommets records et pourraient exercer une pression encore plus forte sur l'inflation alimentaire


PAR TYLER DURDEN
LUNDI 11 OCT 2021 - 02:45


Les prix des engrais ont atteint un niveau record en Amérique du Nord, menaçant d'augmenter encore plus l'inflation alimentaire. Les produits à base d'azote augmentent en raison du coût du gaz naturel, qui est utilisé dans le processus de fabrication.

L'indice des prix des engrais de Green Markets en Amérique du Nord a atteint un record la semaine dernière à 996,32 $ la tonne courte.

- voir graphique sur site -

Le marché des engrais a été secoué par des ouragans, des fermetures d'usines, des sanctions et des pénuries de gaz naturel en Europe et en Chine, poussant les prix des nutriments à des sommets, ce qui augmentera le coût de production pour les agriculteurs mondiaux. Voici les prix mondiaux des engrais qui augmentent :

- voir graphique sur site -

Les engrais jouent un rôle essentiel dans le développement des cultures pour produire suffisamment de nourriture pour l'économie mondiale. La flambée des coûts des nutriments et l'inflation alimentaire rapide auront les impacts économiques les plus graves sur les économies de marché émergentes d'abord parce que les personnes à faible revenu consacrent une part plus importante de leurs revenus à l'achat de nourriture. Cette semaine, l'indice alimentaire mondial de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture a atteint un nouveau sommet de la décennie, grâce à des gains pour les céréales et les huiles végétales.

- voir graphique sur site -

Les engrais coûteux augmenteront les coûts de production pour les agriculteurs du monde entier, ce qui continuera d'augmenter l'inflation alimentaire.

CF Industries Holdings Inc., la deuxième plus grande entreprise d'engrais au monde, profite de la hausse des prix des engrais.

- voir graphique sur site -

La saison de croissance de l'hémisphère nord commence fin mars/avril. Cela peut suggérer que la flambée des coûts des intrants agricoles, tels que les engrais (NPK: Azote, Acide phosphorique, Potasse), le diesel, la main-d'œuvre et les machines, exercera une pression sur les revenus agricoles et entraînera une inflation alimentaire soutenue jusqu'en 2022.

https://www.zerohedge.com/commodities/f ... ven-higher

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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Message par SERRE du SUD »

Bonjour à toutes & tous ! :mrgreen:

C'est vrai que c'est peut-être 'un peu tard' pour faire une serre, mais, suivant les régions vous pouvez toujours essayer. Le froid s'accentue chaque année et le nombre de serres dans le monde est exponentiel.

Donc, pour une serre plastique 200 microns, si vous avez du plastique en 6 m de large:
Serre de 5,80 m de large avec piquet-tube vertical de 3 m au milieu à 2,90 m du bord aux piquets-tubes verticaux de 2 m. C'est ce que l'on appelle 'serre-chapiteau' en forme de maison avec toit pentu Nord et Sud. Attention le prix du plastique a monté de +70 % !! (soit 1,70 euro/m²).
Après, c'est vous qui voyez pour la longueur.

Exemple de serre en 12 m de long (5,80 m de large):
Compte-tenu des piquets centraux à 3 m de haut il faudra ajouter la hauteur du piquet-Ouest au piquet-Est, soit: 12 + 3 + 3 = 18 m + 0,50 enterré de chaque bout = 19 mètres (19 x 6 m).

Donc: 2 plastiques de 19 m (1 Nord et 1 Sud) rajoutés au centre à 3 m de haut.
La liaison étanche (vent/pluie) se fait au centre de la serre par enroulement des 2 plastiques préalablement superposés au Nord (par exemple).
La barre bois doit avoir un minimum de 4 cm (exemple de tasseau de 5 x 6 m c'est parfait) car plus étroit peut amener le bois à se déformer 'faire la barque'. Généralement les tasseaux font 4 m de long. Donc: 3 tasseaux de 4 m (=12 m). Enroulez les deux plastiques superposés autour en faisant 2 tours (ou 3). Puis, vous allez serrer ces 2 plastiques par des serres-joints. Soit serre-joint en 'C' carré avec vis, soit serre-joint gros fer manche bois rouge. Le serre joint est placé à l'horizontale et ne doit pas toucher le plastique extérieur. Mettre un morceau de tissus pour serrer-à-mort sans trouer le plastique. Mettre un serre-joint tout les 80 cm..

Serres-joints posés ? Replier le plastique du dessus vers le Sud de la serre. Les serres-joints se trouvent alors sous serre.

Perso, je mets toujours un tube horizontal de 4 m entre piquet-tube vertical de 3 m. Sur ce tube horizontal repose la barre bois avec serres-joints.
Comme a espace régulier 'tout les 1 m ?' sont disposées des tubes de 3 m inclinés Nord et Sud à partir du centre, n'oubliez surtout pas d'attacher au fil de fer les serres-joints aux tubes (Nord ou Sud) car en tirant le plastique les serres-joints peuvent se lever et trouer le plastique !

Çà y est votre serre est prête !
Reste plus qu'à l'attacher contre le vent.

Des fils de fers sont passés sur le plastique de la serre (N/S et E/O) et retenus par des piquets fer inclinés vers l'extérieur et plantés à 50 cm de la serre afin d'obtenir un angle fermé à 2 m d'haut.
A cet angle est placé un caoutchouc (tuyau ouvert en long de 10 ou 15 cm) troué en son milieu pour y passer un lien ficelle nylon d'où va sortir vers l'extérieur une boucle pour y glisser le fil de fer. Le lien (25 cm env.) est rabattu sur le dessus et attaché au fil de fer.

Voilà ! Tout est prêt !
Pour une serre doublée, voir propositions antérieures.

à +

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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Message par SERRE du SUD »

Bonjour à toutes & à tous ! :mrgreen:

Où est le réchauffement annoncé du climat ?

https://huemaurice5.blogspot.com/2021/1 ... 0231066013

Préparez donc votre serre !

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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Message par SERRE du SUD »

La Russie stoppe les exportations d'engrais – Les engrais deviennent désormais chers


Olaf Zinke, AGRARHEUTE*
8 Décembre 2021


En novembre, le gouvernement russe avait annoncé qu'il allait réguler les exportations des principaux engrais azotés par le biais de quotas. La Chine a procédé de manière similaire. La semaine dernière, les navires n'ont pas été autorisés à charger des engrais dans les ports d'exportation russes. Lisez pourquoi. Les prix des engrais continuent d'augmenter.

La Russie régule les exportations d'engrais. Cela a des conséquences sur les prix des engrais et l'approvisionnement.

Début décembre, les prix nominaux du principal engrais azoté utilisé par les agriculteurs allemands, à savoir le nitrate d'ammonium calcaire (NAC), s'élevaient à 590 euros la tonne dans les ports d'importation allemands. Le NAC coûte donc aux agriculteurs 290 euros de plus qu'en octobre. En outre, les prix du NAC sont trois fois plus élevés (!) qu'il y a un an.

- voir graphique sur site -

La semaine dernière, les autorités russes ont stoppé les exportations d'engrais dans certains ports. La raison : les exportateurs n'avaient pas les licences nécessaires. En novembre déjà, le gouvernement russe avait annoncé qu'il allait réguler les exportations des principaux engrais azotés par le biais de quotas. La raison invoquée était de freiner la forte inflation sur le marché intérieur et de maîtriser l'explosion des coûts pour les agriculteurs.

Début décembre, de nombreuses exportations ont été suspendues en raison d'un prétendu manque de licences d'exportation, ont rapporté l'agence de presse russe Interfax et Reuters. L'offre disponible se réduit ainsi de plus en plus, car d'autres grands exportateurs d'engrais comme la Chine réglementent ou interrompent leurs exportations d'engrais.

Le gouvernement russe avait auparavant décidé de limiter les exportations de différents engrais azotés pour une période initiale de six mois. Les quotas devaient s'appliquer du 1er décembre au 31 mai et être distribués aux exportateurs avant la fin novembre.

« Ceux qui n'avaient pas enregistré leur cargaison avant le 1er décembre n'ont cependant pas pu exporter d'engrais », a rapporté Interfax. « Les navires sont bloqués à proximité des grands ports d'exportation car ils ne sont pas autorisés à charger des engrais, bien que le fret s'entasse dans les ports », poursuit le communiqué. Les licences d'exportation devaient en principe être distribuées avant le 6 décembre.

La Russie régule les exportations et veut lutter contre l'inflation

- voir graphique sur site -

Le principal engrais liquide, la solution de nitrate d'ammonium et d'urée (SNAU), a été coté dernièrement à près de 595 euros. Cela représente une augmentation de près de 300 euros par rapport au mois d'octobre. Dans le même temps, la SNAU coûte 3,5 fois plus cher qu'il y a un an

Le ministère russe des Finances avait déjà fait savoir en novembre qu'il réglementerait davantage les exportations d'engrais azotés et phosphatés afin de mieux approvisionner le marché russe et de faire baisser les prix pour les agriculteurs.

Le ministère a ajouté certains engrais à la liste des produits pour lesquels la déclaration périodique en douane a été interdite ou limitée. Ces modifications concernent l'exportation de tous les engrais azotés ainsi que du phosphate diammonique (DAP), du phosphate monoammonique (PMA) et d'autres engrais azotés, phosphorés et potassiques (NPK).

Le gouvernement russe veut limiter les exportations d'engrais azotés à environ 5,9 millions de tonnes et les expéditions d'engrais composés azotés à 5,35 millions de tonnes, ont rapporté des analystes russes.

Ces mesures sont effectives depuis début décembre, écrit l'agence de presse Interfax. Mais la Russie est l'un des plus grands exportateurs mondiaux d'engrais azotés et phosphatés et la réglementation a des conséquences importantes sur les marchés mondiaux.

À cela s'ajoute le fait qu'un autre grand exportateur, à savoir la Chine, fait actuellement la même chose que les Russes. L'Empire du Milieu a également stoppé les exportations d'engrais azotés et phosphatés ou a introduit des conditions d'exportation et des contrôles plus stricts.

Début novembre, le président russe Vladimir Poutine a demandé la mise en place d'un ensemble de mesures visant à neutraliser les risques liés aux conséquences négatives de la pénurie d'énergie en Europe, notamment la déstabilisation des marchés des engrais azotés, des produits métallurgiques et des produits alimentaires.

Les médias russes rapportent que pour les engrais, il est également question de prolonger l'actuelle régulation par l'État du prix du nitrate d'ammonium (NA) pour les semis de printemps jusqu'en mai 2022, afin de garantir l'approvisionnement du marché intérieur à des prix abordables.

Russie et Chine : les conséquences sur les marchés mondiaux

- voir graphique sur site -

Les prix des autres principaux engrais minéraux atteignent également des sommets vertigineux. Ainsi, le phosphate diammonique (PDA) coûtait dernièrement près de 733 euros la tonne, soit environ 100 euros de plus qu'en octobre. Par rapport à l'année dernière, les prix du PDA ont plus que doublé.

« Beaucoup dépendra de la manière dont le quota d'engrais azoté sera réparti entre les différents types d'éléments nutritifs », a déclaré l'analyste russe Elena Zakhnova. En effet, les agriculteurs russes utilisent principalement de l'ammonium pour les semis de printemps, tandis que l'urée est le principal engrais azoté en Europe et en Asie, de sorte que les producteurs de ces pays peuvent s'attendre à des prix encore plus élevés, a déclaré Mme Zakhnova.

Le gouvernement a établi une répartition appropriée entre le marché intérieur et le marché extérieur, a également déclaré M. Maxim Kuznetsov, directeur général de l'Association Russe des Producteurs d'Engrais, qui représente les plus grandes entreprises du secteur. La réglementation n'affectera pas la production, a-t-il dit.

Les entreprises européennes d'engrais, telles que Yara ou BASF, indiquent cependant que les prix de l'azote ont triplé le mois dernier et qu'il existe d'énormes goulets d'étranglement et des problèmes d'approvisionnement. Elles ont déjà fermé des usines ou réduit leur production en raison de la hausse record des prix du gaz. La pénurie est également due au fait qu'outre la Russie, la Chine a également stoppé ses exportations d'urée afin de garantir un approvisionnement intérieur suffisant.

« Le quota d'exportation russe va encore rétrécir les marchés mondiaux, où l'on se bat déjà pour l'offre disponible », décrit M. Alexis Maxwell, analyste chez Green Markets, une société de Bloomberg. « La Russie est en outre un fournisseur d'azote très important pour les États-Unis », ajoute-t-il.

Aux États-Unis, les prix des engrais ont récemment atteint de nouveaux records, tout comme les prix de l'azote en Europe occidentale, avait rapporté Green Markets la semaine dernière.

Réactions européennes : fertiliser avec plus de lisier ou des aides d'urgence ?

- voir graphique sur site -

Pour le Korn-kali, les acheteurs doivent actuellement débourser environ 372 euros par tonne dans le commerce de gros. Cela représente une augmentation d'environ 60 euros par rapport aux prix de début octobre. Par rapport à l'année dernière, les prix de la potasse sont environ 60 pour cent plus élevés.

Selon les informations d'AgraEuropa, plusieurs députés européens ont demandé la semaine dernière à la Commission Européenne d'agir contre les prix élevés. Ils ont proposé au sein de la Commission de l'Agriculture différentes mesures pour lutter contre les prix élevés des engrais.

Ainsi, des députés européens néerlandais pensent que la commercialisation de la matière organique est une solution. Les produits issus du lisier sont techniquement mûrs et leur vente serait rentable, a déclaré l'eurodéputé néerlandais Jan Huitema.

Les députés français ont attiré l'attention sur la misère des agriculteurs due aux prix élevés des intrants. Ils ont donc demandé une aide d'urgence du budget européen.

D'autres députés européens ont également demandé à la Commission Européenne de suspendre temporairement les droits de douane punitifs sur les solutions d'urée en provenance de Russie et des États-Unis, afin de lutter contre la pénurie sur le marché des engrais.

La Commission Européenne réexamine actuellement les droits antidumping sur les solutions d'urée. Aucune décision n'a encore été prise, a rapporté M. Michael Scannell, de la Commission Européenne, à la Commission de l'Agriculture du Parlement Européen. La raison : les droits de douane punitifs ne représentent qu'une petite partie des prix très élevés des engrais et une suppression temporaire n'aurait guère d'effet sur les prix, a fait remarquer M. Scannell.

https://seppi.over-blog.com/2021/12/la- ... chers.html

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