BobCat "palettisé"

Lucas AP
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BobCat "palettisé"

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Cette chronique a été rédigée par Ellyn CASSOU, suite à une Tournée de Recensement des Innovation Paysannes (TRIP) qu'elle a réalisé du 23 au 27 novembre 2020.

Contexte et introduction :
Louis Silve a reprit il y a 4 ans l’exploitation de son père Philippe. Il ont 500 ruches et sont situés à Thônes en Haute-Savoie. Ils vendent en pot à des semi-grossistes mais aussi en vente directe. Louis et Philippe travaillent le bois et le métal dans un grand atelier et sont assez bien outillés.

1/ Le BobCat palettisé


Utilisation :



Un BobCat a un très mauvais rapport entre son poids et le poids qu’il peut soulever (2t2 pour 800kg), cependant c’est un outil puissant et robuste. Philippe à donc choisis cet machine car elle est polyvalente et peut faire office de petit tracteur pour différentes taches de son quotidien: désherber les emplacements des ruchers, déneiger, …
Il a adapté le plateau porte outil du BobCat (BobTak) pour y atteler avec un système de fixation une fourche de transpalette. Enfin, il a ajouté un module de stabilisation des ruches portées.

En résumé, avoir adapté le BobCat lui permet de posséder un outil polyvalent mais aussi très adapté au travail de la ruche.

C’est un outil très lourd, il n’est donc pas forcement intéressant de le posséder en dessous d’un certain nombre de ruche : la charge du BobCat sur le camion serait alors plus conséquente que la charge des ruches en elles même.

Figure 1 : Représentation des éléments composant l’outil et de leurs rôles respectifs.
Figure 1 : Représentation des éléments composant l’outil et de leurs rôles respectifs.
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Construction :



Afin d’adapter le BobCat au transport de palettes de ruches on distingue plusieurs points d’améliorations mis en place par Philippe :

- Adaptation du plateau d’attelage des outils (BobTak) pour y amarrer les fourches de porte-palette. Philippe a récupéré des vieilles fourches de porte-palette Pour accrocher les fourches au BobTak il a fallut adapter un système de fixation. Pour atteler et dételer un outils avec ce système il n’est pas nécessaire de descendre du Bob

Figure 2 : La fourche en position de rangement avec chaînette de retenue.
Figure 2 : La fourche en position de rangement avec chaînette de retenue.
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Figure 3 : Fourche et plateau porte outil juste avant attelage, mise en évidence des points d’attelages.
Figure 3 : Fourche et plateau porte outil juste avant attelage, mise en évidence des points d’attelages.
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Figure 3 : Fourche et plateau porte outil juste avant attelage, mise en évidence des points d’attelages.
Figure 3 : Fourche et plateau porte outil juste avant attelage, mise en évidence des points d’attelages.
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Figure 5 : Système de retenue de la barre d’attelage grâce à une barre perpendiculaire faisant office de bloqueur.
Figure 5 : Système de retenue de la barre d’attelage grâce à une barre perpendiculaire faisant office de bloqueur.
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- Philippe a prolongé un axe traversant le BobCat et en a rajouté un autre afin de créer 4 points d’amarrages du BobCat au plateau du camion remorque lors des transports pour les transhumances. Lorsque le BobCat à fait son travail, un espace sur le plateau du camion remorque lui est réservé.

F<br />Figure 6: Le BobCat amarré au plateau grâce à deux axes traversant et deux sangles.
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Figure 6: Le BobCat amarré au plateau grâce à deux axes traversant et deux sangles.
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- Enfin, un module de stabilisation est ajouté afin de s’assurer que les ruches ne bougent pas. Ce module est fabriqué à partir d’un pneu, un profilés d’acier carré et creu, des fers plats et d’un vérin double effet.

Figure 7 : Module de stabilisation, ici le vérin double effet est déployé.
Figure 7 : Module de stabilisation, ici le vérin double effet est déployé.
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NB : Il est très important de calculer la course du vérin en fonction du type et du nombre de ruches que l’on veut transporter. Côtes: course du vérin: le vérin replié prend 1 palette (17cm) et un corps de ruche (35 cm) donc il faut rajouter : 17 (palette 1) + 35 (corps 2) + 17+ 17 (hausse 1 et hausse 2)

Le matériel nécessaire et les coûts les plus importants sont:
- 1 limitateur de pression
- Des flexibles hydrauliques à 200 euros
- De la récupération de ferraille
- 1 vérin double effet à 200 euros pour le module avec un pneu
- 1 pneus de récupération

On chiffre donc la construction à un peu plus de 400 euros et 4 jours de travail avec une certaine connaissance préalable du travail du métal.


2/ Distributeur de capsules :


Utilisation :


Cet outil à pour but de rendre complètement automatique la chaîne de mise en pot en déposant et vissant des capsules sur les pots de miels.

Figure 8 : Photo de l’automate distributeur de capsules.
Figure 8 : Photo de l’automate distributeur de capsules.
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Les capsules tombent par gravité sur une languette qui les positionnent sous une tête magnétique grâce à un vérin. La tête magnétique descend et effectue un mouvement rotatif pour fermer le pot.
Une cellule magnétique permet de repérer quand un tube est vide et fait tourner automatiquement le carrousel pour passer à un autre tube.


Construction :

Afin de fabriquer cet automate, il faut posséder :
- 10 tubes en PVC de 75 cm qui peuvent contenir 80 capsules chacun.
- 2 plaques de plastique épais
- 1 cellule magnétique
- 2 vérins
- 1 micro-contrôleur style Arduino

Philippe estime à une semaine le boulot nécessaire pour fabriquer le capsuleur.


Si c’était à refaire ?

La machine est mono-taille de pot donc on pourrait faire différentes tailles de carrousels pour différentes tailles de pots.



Ces travaux de recensement bénéficient du soutien financier de l’Europe et du Réseau Rural National, par le biais de la Mobilisation Collective pour le Développement Rural coordonnée par l’Atelier Paysan sur "L’innovation par les Usage·R·E·s, un moteur pour l’agroécologie et les dynamiques rurales" (2018-2021).

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