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Semoir de semis direct : plans

Publié : 15 février 2013, 13:33
par Matt
Lu sur le super site de caroline Hebert gaia32.com qui référence et organise pleins de formations (organisme de formation) sur le semis direct/le maraichage sous couvert...

Il s’agissait de réaliser un semoir de semis directs adapté aux conditions pédoclimatiques du Sud Ouest de la France…Des terres argileuses qui se referment mal en conditions sèchantes. Les machines existantes provoquent une fissuration du sol et un lissage de la terre à proximité de la graine. En conditions sèches, elles nécessitent d’être chargées pour pénétrer, fragilisant leurs structures.
A l’origine de l’étude, une idée développée par AFDI et le CEMAGREF pour les pays secs d’Afrique…
Cette technique basée sur le non travail du sol et les couverts végétaux offrirait de nombreux avantages. Elle permettrait :

- De stocker le carbone dans le sol sous la forme de matière organique
- De réduire :

l’érosion, puisque la matière végétale amortit la chute des gouttes d’eau et que la porosité de la terre est accrue par la faune et la flore
la pollution par les produits phytosanitaires puisque la vie microbienne tend à dégrader plus vite les molécules actives

- D’économiser :


Sur les besoins en eau, parce qu’un tel sol en « capture » davantage
Sur la fertilisation puisque les couverts végétaux et les mycorhizes puisent dans le sous-sol et dans l’air les minéraux et les restituent en surface, les rendant assimilables par les cultures dont la qualité se trouve améliorée
Sur la ressource énergétique, puisque on réduit au maximum le travail du sol
Sur les charges de mécanisation : « L’effort » est plus court, nécessite peu de puissance et moins d’outils

Nous sommes parvenus à corriger la quasi-totalité des problèmes grâce à un élément semeur que nous avons conçu et essayé…
Semoir SD.jpg
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Problèmes Techniques rencontrés (et résolus):

Correction du défaut du système AFDI CEMAGREF: à savoir l’instabilité dynamique de l’effet brouette (quand la roue se plante, l’effort augmente jusqu’à rupture)
Tenue mécanique de la structure de l’élément semeur (parallélogrammes, berceau)
Fermeture du sillon « juste suffisante »
Localisation de la graine derrière le disque
Bouchage du soc de descente
Accumulation de végétations
En conditions fraîches, irrégularité du recouvrement de la graine (collage de la terre sur la partie travaillante du disque)
Adaptabilité du système de mise en terre sur d’autre semoirs (Ici c’est développé pour un semoir John Deere mono graine mécanique)
Bourrage (accumulation de débris végétaux)
Ejection de terre (selon la vitesse, d’humidité du sol et d’enherbement, la terre giclait)
Réglage de la pression de la roue tasseuse et de la profondeur de semis

- Il reste à éprouver :

Durée de vie de l’élément (disques et roulements)
Validité de la technique (bien que à priori, la mise en terre semble excellente en toutes conditions)
Régularité du semis

Plus d'infos sur http://projets.fonfon.voila.net/Semoir/SemoirSD.html

Plus de photos sur le site de gaiai32.com

Video sur http://www.youtube.com/watch?v=4eX6gzdI31o

Plans sur : http://projets.fonfon.voila.net/Semoir/ ... REMECA.zip

Contact : Philippe LAFFONT, Alias Fonfon, 06 25 26 33 09, arthur.philippe@hotmail.fr