Salut à tous,
J'aimerais solliciter vos conseils et astuces pour les éliminer efficacement les ronces de mon jardin. Si vous avez déjà été confrontés à ce problème ou si vous avez des connaissances en la matière, je serais reconnaissant de toute aide que vous pourriez me fournir. Merci d'avance pour vos précieux conseils.
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Mon site : jardin-maison.com
Comment éliminer les ronces ?
Comment éliminer les ronces ?
Dernière modification par Mevric le 25 septembre 2023, 10:27, modifié 1 fois.
Re: Comment éliminer les ronces ?
Bonjour,
Soit un arrachage à la main (le plus efficace dans le temps) ,
soit installer des animaux (âne par exple ou lama, chêvre....)
Soit un arrachage à la main (le plus efficace dans le temps) ,
soit installer des animaux (âne par exple ou lama, chêvre....)
Pierre 
Animateur Formateur sur l'Antenne Grand Ouest de l'Atelier Paysan.
Animateur Formateur sur l'Antenne Grand Ouest de l'Atelier Paysan.Re: Comment éliminer les ronces ?
Bonjour, bon d'après mes observations, les ânes et moutons et les chèvres oui ils réduisent un peu l'envahissement des ronce car ils aiment manger les pointes ce qui évite que la ronce se bouture elle même de trop... Une voisine a deux lamas et le résultat sur les ronces est bien plus impressionnant car ils en raffolent visiblement...
Bon Les Lamais je les vois de loin mais je ne les connais pas.
Pour ce qui est des chèvres et des ânes c'est vraiment selon les saisons et leurs besoins. Les nôtres sont au parc toute l'année et libres de se mettre à l'abri ou non, de jour comme de nuit.
On a pas eu encore d'attaque de loups ou de chiens errants mais les ânes sont une bonne protection pour des prédateurs isolés (Trois chiens ensembles seraient capable de tuer un âne mais un loup seul ou un chien seul ne vas pas s'y aventurer a raison).
Bon pour revenir aux ronces, parfois ils ne mangent que les pointes tendres et parfois dans l'année ils aiment les feuilles coriaces et vert foncé. notre chèvre par moment mange aussi les orties et parfois elle les évite totalement.
Ce sont tous des bêtes herborises qui réagissent selon leurs besoins et ces besoins changent en permanence. Elles savent s'écouter en quelque sorte.
Notre clôture existe depuis 4 ans: prairie, poirés "sauvages" et anciens, cerisiers anciens, pruniers sauvages, pommiers sauvages, châtaignes, bosquets de frênes et de châtaigniers. Orties, ronces, aubépines, genêts et églantines et pruneliers un peu partout car le terrain était a l'abandon pendant 10 a 15 ans.
Bref on a maintenant 2 ânes 2 brebis, une chèvre et parfois des petits. Tout ça est sur 1 hectare a peu près le reste sont des plantations de myrtilliers au milieu de la châtaigneraie, un jardin potager près de la maison et un potager plus bas dans la forêt (on a que 1,4 hectares en tout ce qui en gros est trop modeste).
Les agnelles adorent aussi les ronces mais que par moment, les pruneliers aussi mais elles sont aussi capables d'éplucher un frêne de 10 ans ce qui fait qu'il va en mourir au printemps (c'est pire pour les pruniers et les fruitiers en général). Par moment elle vont dévorer la moité d'un jeune genêt puis plus du tout pendant plus de 6 mois.
Dire que les ânes raffolent des ronces et des chardons est une ânerie. Ils adorent parfois se mettre une très belle fleur de chardon sous la dent, adorent les églantines mais aussi les pointes des aubépines et leurs fruits.
Ce qui est sûr c'est que dés qu'on défriche un peu ils nous aident grandement. La chère se régale de mordiller la chaine de la tronçonneuse malgré l'huile pour chaîne la lame de la débroussailleuse et de la machette. Des qu'on blesse la moindre plante ils accourent même les coins habituels de refus.
En gros ils aident surtout quand un chamboulement est en cours.
Sur le reste quand on ne fait pas du sur pâturage ils vont débroussailler très lentement.
Alors du coup je vais en arriver a la question du débroussaillage des refus. Lors d'une projection de film "l'actrice principale" qui fait de l'éco-pâturage pour une commune avec des moutons disait que c'était aberrant de passer la débroussailleuse après...
Alors oui ça semble absurde. Mais si on allient pas le passage de plusieurs bêtes et espèces sur un terrain on aura toujours du refus et si il n'est pas coupé il est favorisé par rapport aux plantes qui ont été broutées à ras juste à côté. (en vérité c'est plus complexe bien sûr...).
Bref quand on parle de biodiversité il faudrait aussi penser à multi pâture.
Les chevaux sont peut être les pires, puis les vaches puis les ânes, puis les chèvres et moutons. Si on ajoute aussi des lamas peut être que les refus seraient quasi réduit a néants mais jamais juste le mouton ou la vache ne seraient suffisants.
Quelque part c'est rassurant: la nature a le dessus, heureusement (pour le moment, encore malgré un appauvrissement vertigineux et plus qu'inquiétant)...
Quand il n'y aura plus de ronces on aura plus de confiture de mûres non plus.
Bon après moi je suis piqué au moins dix fois par jour entre les ronce les châtaignes les orties les pruneliers, les aubépines, les buissons églantines et encore on a pas les espèces de piquants terribles aux fleurs jaunes. Le voisin en a un peu plus haut à mois d'un km mais c'est pas arrivé ici encore. Pas de moustiques non plus, quasi, mais des tiques à gogo et les mouches plates... forcément jours après jours on tue le renard et on fait disparaitre les oiseaux.
Salutations
Bon Les Lamais je les vois de loin mais je ne les connais pas.
Pour ce qui est des chèvres et des ânes c'est vraiment selon les saisons et leurs besoins. Les nôtres sont au parc toute l'année et libres de se mettre à l'abri ou non, de jour comme de nuit.
On a pas eu encore d'attaque de loups ou de chiens errants mais les ânes sont une bonne protection pour des prédateurs isolés (Trois chiens ensembles seraient capable de tuer un âne mais un loup seul ou un chien seul ne vas pas s'y aventurer a raison).
Bon pour revenir aux ronces, parfois ils ne mangent que les pointes tendres et parfois dans l'année ils aiment les feuilles coriaces et vert foncé. notre chèvre par moment mange aussi les orties et parfois elle les évite totalement.
Ce sont tous des bêtes herborises qui réagissent selon leurs besoins et ces besoins changent en permanence. Elles savent s'écouter en quelque sorte.
Notre clôture existe depuis 4 ans: prairie, poirés "sauvages" et anciens, cerisiers anciens, pruniers sauvages, pommiers sauvages, châtaignes, bosquets de frênes et de châtaigniers. Orties, ronces, aubépines, genêts et églantines et pruneliers un peu partout car le terrain était a l'abandon pendant 10 a 15 ans.
Bref on a maintenant 2 ânes 2 brebis, une chèvre et parfois des petits. Tout ça est sur 1 hectare a peu près le reste sont des plantations de myrtilliers au milieu de la châtaigneraie, un jardin potager près de la maison et un potager plus bas dans la forêt (on a que 1,4 hectares en tout ce qui en gros est trop modeste).
Les agnelles adorent aussi les ronces mais que par moment, les pruneliers aussi mais elles sont aussi capables d'éplucher un frêne de 10 ans ce qui fait qu'il va en mourir au printemps (c'est pire pour les pruniers et les fruitiers en général). Par moment elle vont dévorer la moité d'un jeune genêt puis plus du tout pendant plus de 6 mois.
Dire que les ânes raffolent des ronces et des chardons est une ânerie. Ils adorent parfois se mettre une très belle fleur de chardon sous la dent, adorent les églantines mais aussi les pointes des aubépines et leurs fruits.
Ce qui est sûr c'est que dés qu'on défriche un peu ils nous aident grandement. La chère se régale de mordiller la chaine de la tronçonneuse malgré l'huile pour chaîne la lame de la débroussailleuse et de la machette. Des qu'on blesse la moindre plante ils accourent même les coins habituels de refus.
En gros ils aident surtout quand un chamboulement est en cours.
Sur le reste quand on ne fait pas du sur pâturage ils vont débroussailler très lentement.
Alors du coup je vais en arriver a la question du débroussaillage des refus. Lors d'une projection de film "l'actrice principale" qui fait de l'éco-pâturage pour une commune avec des moutons disait que c'était aberrant de passer la débroussailleuse après...
Alors oui ça semble absurde. Mais si on allient pas le passage de plusieurs bêtes et espèces sur un terrain on aura toujours du refus et si il n'est pas coupé il est favorisé par rapport aux plantes qui ont été broutées à ras juste à côté. (en vérité c'est plus complexe bien sûr...).
Bref quand on parle de biodiversité il faudrait aussi penser à multi pâture.
Les chevaux sont peut être les pires, puis les vaches puis les ânes, puis les chèvres et moutons. Si on ajoute aussi des lamas peut être que les refus seraient quasi réduit a néants mais jamais juste le mouton ou la vache ne seraient suffisants.
Quelque part c'est rassurant: la nature a le dessus, heureusement (pour le moment, encore malgré un appauvrissement vertigineux et plus qu'inquiétant)...
Quand il n'y aura plus de ronces on aura plus de confiture de mûres non plus.
Bon après moi je suis piqué au moins dix fois par jour entre les ronce les châtaignes les orties les pruneliers, les aubépines, les buissons églantines et encore on a pas les espèces de piquants terribles aux fleurs jaunes. Le voisin en a un peu plus haut à mois d'un km mais c'est pas arrivé ici encore. Pas de moustiques non plus, quasi, mais des tiques à gogo et les mouches plates... forcément jours après jours on tue le renard et on fait disparaitre les oiseaux.
Salutations
Re: Comment éliminer les ronces ?
ah oui, j'ai oublié: aussi s'y prendre en fin d'été car la ronce se bouture surtout juste après. il lui suffit de quelques brins d'herbes et les pointes des tiges tombantes vont se marcoter. quand les bêtes mangent les pointes ça réduit grandement le phénomène et parfois c'est suffisant pour avoirs des mûres dans les haies et pas dans le prés...
Salutations
Salutations