MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Lors d'un chantier triangle chez un collègue, ou d'un chantier de prototypage, venez donner un coup de main, d'abord pour vous faire des copain(ne)s et en apprendre plus sur la démarche collective de l'autoconstruction !
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Message par SERRE du SUD »

Une serre de 7 m au chapiteau est réservée aux arbres exotiques (et non aux melons). La chaleur monte ! (comme son prix à l'investissement et aux marchés à venir).

Si c'est pour y cultiver des bananiers (+15°C minimum en hiver) ne pas s'attendre à concurrencer la Martinique ou la Côte d'Ivoire ! (+20°C la nuit et +30°C le jour).
Les citronniers, orangers ou grenadiers (aux racines profondes) poussent très bien dehors.

Si c'est pour y cultiver des orchidées...(ou des ananas), là, faudra revoir le plan chaleur. La serre en verre devra être doublée de plastique (200 µ) en une serre hermétique intérieure.

Le verre protège du vent et de la pluie. C'est tout. Le verre ne traduit pas la lumière solaire d'hiver en chaleur comme le fait une serre plastique.

Combien de serres (jardineries) ai-je consulté ? Il y fait froid dedans ! (garder le pull et l'anorak).

Certaines serres au Japon sont hautes et, à l'intérieur, des racks se rayonnent jusqu'en haut afin de multiplier la surface au sol, les plateaux de semis par 10 ou 15.
Donc, étudier le volume d'espace perdu des cultures jusqu'au toit.

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Bananier 14 Juin 2012.jpg (68.19 Kio) Consulté 944 fois
BONJOUR à TOUTES & à TOUS !

Depuis 'le 14 Juin 2012' (voir photo) le Premier bananier ('Musa' sur l'étiquette !/bananier en latin) qui a été rapporté depuis 'Chez Lidl' (à 3€ env.) il a fait des petits !! (jusqu'à 200 l'an passé).
Et, cette année (depuis 12 ans), la serre découverte à mi-avril (prévisions de chaleurs) ont subi pour la première fois une attaque du froid !

Les bananiers ont présenté des feuilles jaunes ! (même les nouveaux plants !!). Çà alors !!
Malgré un rosage abondant les feuilles sont demeurées... jaunes !!
- 4 régimes par mois (décembre, janvier, février, mars, avril et mai).
C'est la première fois que l'on voit des bananiers jaunes !
(Y a 2 jours à 5 h 30: 12°C !) depuis c'est 14.
17°C en prévision, puis 14°C le matin !

L'été se présente MAL ! (?)
Va t-on subir un été court et froid ?

- Ce matin grillage atour de la serre (12 x 6 m) soit 36 m de grillage 'anti-poules' ! (les poules... bouffent les jeunes bananiers !). Il va falloir grillager les plants de tomates et melons 'prêts-à-planter' !

A part çà, tout pousse. Les bananiers 'Lotus', 'Bananiers rouge' et 'Cavandish'.
:mrgreen:

:roll: Juste un pb de fourmis ! 'pas encore de 'frelons asiatiques). Les fourmis grimpent en sentent les premières fleurs des régimes de bananes ! Elles pénètrent dans les fleurs (sortes d'haricots verts jaunes) et neutralisent la floraison ! Plus de 80 ou 120 bananes au sol !
Donc: Application de rubans de glu 'anti-mouches' sur les troncs.

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Message par SERRE du SUD »

BONJOUR A TOUTES & A TOUS !
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PHOTO du JOUR:
Oranges 'petits pois' !
mais ELLE VONT GROSSIR !

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Message par SERRE du SUD »

:mrgreen: Si vous aimez le jus d’orange, vous allez probablement devoir chercher des alternatives (ou payer plus cher)


6 Juin 2024
André Heitz*


Atlantico m'a demandé de répondre à trois questions suscitées par le brouhaha médiatique actuel sur une crise du jus d'orange. J'ai essayé de creuser un peu plus profond et de voir un peu plus loin.

Une crise majeure touche la production de jus d'orange liée aux aléas météorologiques et à une maladie bactérienne.

1- Une crise semble toucher actuellement la production de jus d’orange. Comment expliquer ce phénomène ? Est-ce lié au mauvais temps ou à des maladies qui touchent les oranges ?

Il y a effectivement une crise liée aux aléas météorologiques (que l'on appelle de plus en plus « climatiques ») et à une maladie bactérienne, le Citrus greening ou huánglóngbìng (abrégé en HLB). La bactérie est essentiellement propagée par des insectes piqueurs, des psylles. Le HLB induit une chute prématuré des fruits, un non-mûrissement des fruits et une mort prématurée de l'arbre.

Notez que d'autres arbres et la vigne peuvent être affectés par des bactérioses avec des effets similaires. Citons Xylella fastidiosa, qui a fait des ravages sur les oliviers de l'Italie du sud ; ou encore Candidatus Phytoplasma vitis, agent causal de la flavescence dorée qui détruit les ceps de vigne et qui a fait l'objet d'un tapage médiatique en 2013 quand un vigneron bourguignon en biodynamie a refusé d'appliquer un traitement obligatoire pour lutter contre les cicadelles, vectrices de la maladie... refusé sous les vivas d'une galaxie anti-pesticides irresponsables, et a posteriori avec une quasi-bénédiction d'une justice bien clémente.

Les deux plus grands producteurs de jus d'orange sont le Brésil (État de São Paulo principalement) et les États-Unis d'Amérique (Floride), l'un pour l'exportation et l'autre pour la consommation nationale. Ils ont été rejoints par le Mexique, qui alimente essentiellement le marché états-unien. Ces trois pays sont affectés par le HLB.
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Le psylle asiatique propagateur du HLB a été introduit en Floride en 1998 et, n'ayant pas fait l'objet de mesures de lutte en l'absence de dégâts importants, s'est bien installé. Le HLB est arrivé en 2005 et s'est rapidement répandu dans toute la Floride en faisant des ravages dans les vergers et en augmentant les coûts de production du fait des traitements insecticides.

La Floride est aussi affectée par des gels et des ouragans. Le bilan est représenté par le graphique ci-dessous. Il y a eu, en particulier, deux ouragans à l'automne 2022 (Ian et Nicole). Le coût des dégâts du premier sur la production d'agrumes a été chiffré par l'Université de Floride à 247 millions de dollars, avec 150.000 hectares affectés.
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(Source)

Au Brésil, le HLB toucherait 40 % des vergers. Selon un article du Financial Times, la production de la campagne passée a souffert de températures élevées et de précipitations faibles, avec une réduction de la production d'un quart à la clé. Selon d'autres, comme JapanToday ou The Grocer, c'est un excès de pluie.

La production mexicaine, majoritairement exportée vers les États-Unis d'Amérique, a aussi subi une baisse de 30 % en 2023 en raison de la sécheresse.

Par ailleurs, les stocks de jus d'orange congelé sont au plus bas.

2- La pénurie d'oranges a-t-elle accru les hausses des prix pour les consommateurs pour les fruits ou les jus ? Ces difficultés remodèlent-elles l'industrie mondiale du jus d'orange ?

La loi de l'offre et de la demande est impitoyable. Ajoutez lui la nervosité des marchés et la spéculation...

Les cours du jus d'orange ont déjà pris l'ascenseur, en gros, depuis 2020.
AA3.png (Source) Mais on assiste ces derniers jours à une bouffée de chaleur, avec une cotation flirtant avec les 5 dollars la livre de jus d'orange concentré congelé sur l'International Exchange à New York (voir aussi ici). [attachment=1]AA4.png
(Source)

Nous avons déjà eu une situation tendue en France au printemps de 2023, laquelle a produit une palanquée d'articles dans les médias. Citons Capital et son « Pourquoi le prix du jus d'orange est en train d'exploser » parce qu'il citait deux avis divergents.

Pour M. Éric Imbert, écoonomiste au CIRAD, « En résumé, le marché du jus d’orange est très spéculatif. Il est très lié à la production, aux stocks et à la demande ». Compte tenu des divers facteurs, il estimait que la hausse des prix n'était pas simplement temporaire.

Mais pour M. Quentin Mathieu, de La Coopération Agricole, « la hausse des prix [était] purement conjoncturelle et temporelle ».

Les choses ne sont pas simples... Si l'offre piétine, entraînant une hausse des prix – sachant toutefois que la matière première n'est qu'un élément du prix de vente à la consommation –, la demande peut baisser, le consommateur s'abstenant d'acheter ou se tournant vers d'autres produits comme le jus de pomme. À cet égard, le Figaro publiait en août 2023 un instructif « Pourquoi le jus d’orange coûte de plus en plus cher ». Le mot de la fin ? « Orange, pomme: qui gagnera la bataille en rayon ? »

Revenons à M. Éric Imbert : « ...entre la baisse de la demande ou celle de la production, qui va l’emporter ? »

C'est à ce stade qu'il faut aussi intégrer l'évolution du secteur d'activité. Elle sera nécessairement lente, s'agissant de la production, et ira dans deux sens différents : des vergers actuellement indemnes pourraient être infectés par le HLB, ou de nouveaux vergers pourraient être mis en place dans des pays et régions indemnes. Cela s'applique aussi aux oranges de table.

3- Quels fruits alternatifs pourraient se substituer à l’orange dans ce contexte ? Les mandarines vont-elles remplacer les oranges dans les jus ? Sont-elles plus « résistantes » que les oranges ?

Selon des articles récents, comme ceux du Financial Times, de JapanToday ou de The Grocer, les producteurs de jus pourraient se tourner vers d'autres fruits comme la mandarine en substitut ou en complément de l'orange.

Au Royaume-Uni, le fournisseur Coldpress a lancé un jus de mandarine en février 2024.

Une telle démarche ne peut qu'être conjoncturelle si le produit ne s'impose pas par ses qualités chez le consommateur. Et le produit est bien sûr aussi tributaire de la disponibilité de la matière première et de l'offre et de la demande sur le marché.

Les mandariniers et clémentiniers sont aussi sensibles au HLB. Une stratégie de substitution ne réduit donc pas les aléas phytosanitaires. Sur le plus long terme, au-delà de la lutte contre la bactérie par l'arrachage des arbres malades et contre les psylles, et au-delà de l'implantation de nouveaux vergers dans des zones indemnes, la solution viendra sans doute – ou peut-être – de la génétique et de la biotechnologie.

Une espèce comme le citron caviar (Microcitrus australasica ou Citrus australisica) est résistante au HLB et pourrait fournir des gènes pour des travaux d'amélioration des plantes conventionnels (si des croisements sont possibles) ou relevant du génie génétique. Pour la biotechnologie, on peut penser, par exemple, à des ARN interférents ciblant la bactérie ou le vecteur.

On y travaille... Mais il faut être conscient du temps long de la recherche agronomique – un message qui s'adresse plus particulièrement à nos gouvernants qui pensent qu'avec un claquement de doigts... Si une solution génétique est trouvée, il faut la tester, créer une gamme diversifiée de variétés adaptées aux différents conditions de production environnementales et autres, multiplier les plantes, implanter des vergers... et attendre que les arbres entrent en production.

En attendant, il faudra sans doute payer plus cher (mais le jus d'orange n'est pas hors de prix)... ou se tourner vers d'autres produits.

https://seppi.over-blog.com/2024/06/si- ... -cher.html
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michel2
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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Message par michel2 »

je vois que vous avez des bananes rouges, j'en ai mangé lors d'un voyage à la guadeloupe et je les ai trouvées très bonnes, savez vous le nom de la variété et où trouver du plant?

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Message par SERRE du SUD »

:mrgreen: BONJOUR A TOUTES & A TOUS !
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Premiers grains de raisin (Angevine) ! 2 goûtés: Excellents !
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Régimes en train de grossir (ci-dessus et ci-dessous)
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Températures de 28°C (35 - 39°C dans qq jours)
Ce matin... (6h15:) 17°C !

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Message par SERRE du SUD »

UNE PREMIÈRE !
Pt bananier.jpg
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Pour la première fois un bananier donne une fleur + bananes à... moins de 60 cm du sol !
Très rare qu'un bananier reçoive de l'eau (en premier tube) et donc fasse un régime !

Sur la photo il y a un fil de fer destiné à retenir un ruban de glu anti-fourmis.
Depuis, la bananeraie a été inondée de chez inondée (10 cm d'eau ! LE lac !) et les fourmilières détruites ! Ouf !
Elles font des ravages ! Elles grimpent aux bananiers, vont de feuilles en feuilles et atteignent les fleurs du régimes. Environ 80 bananes perdues !
:roll:

michel2
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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Message par michel2 »

pas de maladie sur votre vigne "angevine"?

pas de réponse sur les variétés de bananes rouges?

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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Message par SERRE du SUD »

:D La renaturation, selon les projets européens, pour les non-agriculteurs !!


12 Juillet 2024
Fritz l'agriculteur chez Willi l'agriculteur*


Comme la « loi sur la restauration de la nature » (loi sur la renaturation) n'est pas facilement comprise par tous nos concitoyens, l'agriculteur Fritz l'a expliquée par un exemple non agricole.

Vous gérez un établissement d'hébergement rural de 50 lits qui fonctionne bien et qui est ouvert toute l'année. A l'avenir, vous ne pourrez plus utiliser 20 % de ces lits (= 10 lits) que selon le nouveau « mode de renaturation ». Pourrez, cela signifie a) que vous n'y serez pas contraints et b) que les chambres ne seront pas expropriées (remarque sur b : nous apprenons que l'expropriation était initialement prévue. Mais elle a été généreusement abandonnée après négociation, protestations, grandes manifestations de rue dans toute l'Europe).

L'exploitation des 10 lits de renaturation exige que les fenêtres et les portes de ces chambres soient ouvertes toute l'année, afin que toute la nature puisse réellement y pénétrer. Vous ne pourrez changer les draps que tous les trois mois, tandis qu'il vous sera strictement interdit de passer l'aspirateur et d'épousseter, car cela perturberait, voire détruirait, l'habitat des nouveaux habitants issus de la renaturation.

Vous objecterez que vous craignez que ces 10 lits ne soient occupés au mieux qu'une fois par an, pendant un jour au maximum, par un client amoureux de la nature et prêt à payer les 35 euros par nuit que vous percevez pour les autres lits (non renaturés). En d'autres termes, vous objecterez que vous n'aurez aucune entrée d'argent pour 10 lits pendant 364 ours, ce qui, selon vos calculs, représente tout de même un montant de 127.400 euros (10 lits x 364 jours x 35 euros). Vous objecterez en outre que ce montant vous manquera parce que vous devrez continuer à payer toutes sortes de frais fixes, comme les impôts et les taxes, la sécurité sociale et d'autres assurances, ainsi que des remboursements d'emprunts bancaires (étant donné que vous avez réaménagé toutes les chambres de manière attrayante il y a quelques années seulement). De plus, les coûts variables pour ces chambres ne diminueront que partiellement.

Quel esprit étroit vous avez, vous répondra l'autorité de renaturation. Vous recevrez pourtant un tas d'argent pour les lits de renaturation. On vous conseillera de lire le compendium de 830 pages, où sont détaillés tous les montants pour toutes les conditions de renaturation possibles, dans le plus beau langage administratif.

C'est ce que vous aurez fait avec difficulté et avec ou sans désespoir. Mais vous continuez à penser que le prétendu tas d'argent représente pour vous, dans le meilleur des cas, la compensation des coûts variables et, dans certains cas, une petite partie des recettes qui vous manquent. Vous êtes également convaincu qu'on ne vous a pas officiellement exproprié de vos lits et qu'on vous a convaincu que vous pouviez de toute façon renaturer de votre plein gré. Mais le compendium de la renaturation vous montre d'une certaine manière qu'il s'agit plutôt d'un volontariat forcé, voire d'une expropriation par la petite porte.

En effet, les paiements et les aides dont vous pouviez bénéficier jusqu'à présent sont soit subitement liés à la participation au programme de renaturation, soit subitement beaucoup moins importants si vous n'êtes pas prêts à participer ou seulement en partie au programme. Vous constaterez également que ces paiements et ces aides réduits s'appliquent désormais à l'ensemble de vos 50 lits.

Vous constatez en outre que vos assurances exigeront une majoration si vous ne participez pas à la renaturation « volontaire ». Votre conseiller en assurances vous dit clairement qu'il doit en être ainsi, car si vous ne participez pas, vous êtes un très mauvais destructeur de l'environnement, parce que vous attisez le changement climatique et entravez la biodiversité et que vous êtes en quelque sorte complètement inconscient. Du point de vue de l'assurance, les primes de risque sont donc absolument nécessaires. On vous dira aussi qu'elles augmenteront chaque année de votre non-participation obstinée.

Génial, vous direz-vous, et vous résumez pour vous-même. La nouvelle loi vous fait perdre environ 20 % de chiffre d'affaires pour des coûts inchangés à court terme (qui augmenteront à moyen terme en raison de l'inflation). Les montants prétendument énormes des indemnisations promises se révèlent être au mieux des compensations partielles pour des coûts variables, mais en tout cas sans compensation de l'inflation. La suppression ou la faiblesse des paiements, si vous ne pouvez ou ne voulez pas renaturer jusqu'au plafond de 25 % de lits, ainsi que l'augmentation des primes d'assurance, font chuter rapidement et à long terme le bénéfice de votre entreprise d'hébergement, qui se portait bien jusqu'à présent, vers zéro.

Vous rejetez l'idée d'augmenter les prix des chambres non renaturées de manière à pouvoir en vivre comme avant et à obtenir un salaire raisonnable pour vous et les membres de votre famille qui travaillent avec vous et, les bonnes années, à réaliser un bénéfice, car vos représentants vous font comprendre que, dans la situation actuelle du marché mondial, il ne sera tout simplement pas possible d'augmenter les prix pour votre groupe cible. Les fournisseurs d'hébergement internationaux n'auraient pas ces nouvelles obligations et ces nouveaux coûts et pourraient donc continuer à proposer leurs chambres au même prix qu'auparavant, voire à un prix inférieur.

Vous vous adressez avec effroi à l'autorité supérieure de renaturation et lui faites part de votre crainte que cette loi ne tue presque certainement votre entreprise. Là-bas, on vous dira, avec le ton de l'idéologie, que tout le monde doit faire un sacrifice pour la nature. Et il vaut mieux que votre entreprise « brûle » plutôt que le monde entier.
_____________

* Source : Renaturierung für Nichtbauern - Bauer Willi

https://seppi.over-blog.com/2024/07/la- ... teurs.html
:roll: :lol:

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Re: MA SERRE DOUBLÉE AVEC 2 PLASTIQUES

Message par SERRE du SUD »

:roll: Une découverte génétique sur les légumineuses pourrait améliorer la croissance des cultures


26 Juillet 2024
La Trobe University*


Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par des chercheurs de l'Université de La Trobe, a identifié pour la première fois un « interrupteur » génétique qui bloque le processus par lequel les légumineuses convertissent l'azote atmosphérique en nutriments.

Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par des chercheurs de l'Université de La Trobe, a identifié pour la première fois un « interrupteur » génétique qui interrompt le processus par lequel les légumineuses convertissent l'azote atmosphérique en nutriments.

Les légumineuses telles que les haricots, les pois et les lentilles sont uniques parmi les cultures en raison de leur capacité à interagir avec des bactéries du sol pour convertir ou « fixer » l'azote en une forme utilisable de nutriments. Toutefois, ce processus biologique à forte intensité énergétique est réduit lorsque l'azote est déjà abondant dans le sol, soit par des processus naturels, soit par l'application d'engrais de synthèse.

La dernière découverte du régulateur génétique qui interrompt la fixation de l'azote lorsque les niveaux de nitrates dans le sol sont élevés a permis aux scientifiques de supprimer le gène dans des légumineuses modèles, ce qui a permis aux plantes de continuer à fixer l'azote quel que soit l'environnement du sol.

L'augmentation de la capacité biologique des légumineuses à fixer l'azote pourrait contribuer à accroître la croissance et le rendement des cultures tout en réduisant la nécessité d'utiliser des engrais de synthèse, qui contribuent à l'empreinte écologique de l'agriculture.

Les résultats de cette recherche, menée dans le cadre du projet international Enabling Nutrient Symbioses in Agriculture (ENSA), ont été publiés dans la revue Nature.

« D'un point de vue agricole, la fixation continue de l'azote pourrait être une caractéristique bénéfique qui augmente la disponibilité de l'azote, à la fois pour la légumineuse et pour les cultures suivantes qui dépendent de l'azote laissé dans le sol après la culture des légumineuses », a déclaré l'auteur principal, le Dr Dugald Reid, maître de conférences à l'Université La Trobe et chef du groupe de recherche à l'Institut La Trobe pour l'Agriculture et l'Alimentation Durables (LISAF) et au Département des Sciences Animales, Végétales et du Sol, ainsi que chercheur à l'ENSA.

« Cela permet de jeter les bases de futures recherches qui nous fourniront de nouveaux moyens de gérer nos systèmes agricoles afin de réduire l'utilisation d'engrais azotés, d'augmenter les revenus des agriculteurs et de réduire l'impact de l'utilisation d'engrais azotés sur l'environnement. »

Le projet ENSA est actuellement financé par Bill & Melinda Gates Agricultural Innovations (Gates Ag One), une organisation à but non lucratif qui investit dans la recherche agricole de pointe pour répondre aux besoins urgents et négligés des petits exploitants agricoles d'Afrique subsaharienne et d'Asie du Sud.

L'équipe a découvert le régulateur connu sous le nom de « Fixation sous Nitrate" (FUN) après avoir passé au crible 150.000 plantes légumineuses individuelles dans lesquelles des gènes avaient été supprimés afin d'identifier comment les plantes contrôlent le passage de la fixation de l'azote à l'absorption de l'azote du sol.

FUN, qui est un type de gène connu sous le nom de facteur de transcription et qui contrôle les niveaux d'autres gènes, s'est avéré être présent dans les légumineuses, qu'il soit actif ou inactif, et indépendamment des niveaux d'azote.

« Dans le cadre de l'étude, nous avons conçu un crible génétique pour des milliers de plantes en serre afin d'identifier les gènes qui relient les déclencheurs environnementaux aux signaux biologiques », a déclaré le Dr Jieshun Lin, co-auteur de l'article et chercheur à l'ENSA.

« En augmentant les niveaux de nitrate disponibles pour la légumineuse modèle, nous avons pu identifier les gènes dont la régulation de la fixation de l'azote était altérée et découvrir le mutant FUN. »

L'équipe a ensuite utilisé une combinaison de biochimie, d'études d'expression génétique et de microscopie pour découvrir que FUN forme de longs filaments protéiques lorsqu'il est inactif.

Cela a conduit à la découverte secondaire que les niveaux de zinc jouent un rôle dans le déclenchement de l'activation de FUN et dans l'arrêt de la fixation de l'azote.

« Nous avons découvert que la modification de l'azote dans le sol modifie les niveaux de zinc dans la plante. Le zinc n'avait jamais été associé à la régulation de la fixation de l'azote, mais notre étude a révélé qu'un changement dans les niveaux de zinc active FUN, qui contrôle alors un grand nombre de gènes qui arrêtent la fixation de l'azote », a déclaré le Dr Kasper Andersen, co-auteur et chercheur à l'ENSA.

« La suppression de FUN crée donc une situation dans laquelle la fixation de l'azote n'est plus interrompue par la plante. »

L'étude a été menée par des scientifiques de l'Université La Trobe (Australie) et de l'Université d'Aarhus (Danemark), en collaboration avec le Centre Européen de Rayonnement Synchrotron (ESRF), le Centro de Biotecnología y Genómica de Plantas (Espagne) et l'Universidad Politécnica de Madrid (UPM).

Les chercheurs étudient maintenant comment les cultures de légumineuses communes, telles que le soja et le niébé, se comportent lorsqu'elles perdent leur activité FUN.

DOI: 10.1038/s41586-024-07607-6

« Zinc mediates control of nitrogen fixation via transcription factor filamentation » (le zinc contrôle la fixation de l'azote par l'intermédiaire de la filamentation des facteurs de transcription).

Contact pour les médias : media@latrobe.edu.au
______________

* Source : Legume genetic discovery could improve crop growth, News, La Trobe University

https://seppi.over-blog.com/2024/07/une ... tures.html
Dernière modification par SERRE du SUD le 26 juillet 2024, 13:32, modifié 1 fois.

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